Le dernier budget d’Ottawa pourrait donner un coup de pouce à la possession de véhicules électriques au Canada, mais le premier ministre affirme que l’énergie nucléaire est « sur la table » dans le cadre de la transition énergétique du pays.
Justin Trudeau a fait ces commentaires lundi lors d’une conférence de presse à Victoria , au cours de laquelle il a vanté les nouveaux investissements verts dans le budget fédéral de la semaine dernière.
« À mesure que nous sortirons du pétrole et du gaz, nous aurons besoin de plus d’électricité et je sais qu’il y a beaucoup d’innovateurs en Colombie-Britannique et à travers le pays qui se penchent là-dessus », a-t-il déclaré à la foule.
« Nous sommes là pour développer de nouvelles solutions afin de nous assurer que nous ne nous contentons pas de protéger la planète, mais nous voulons créer une économie forte et en croissance pour les années à venir. »
Le budget 2022 élargit à la fois la disponibilité des véhicules électriques et la croissance de bornes de recharge, en plus des incitatifs pour leur achat.
Le gouvernement fédéral prévoit prolonger le programme actuel qui offre aux acheteurs de véhicules électriques jusqu’à 5 000 $ pour aider à l’achat et introduira des objectifs qui exigent que 20 % de tous les véhicules vendus d’ici 2026 soient électriques.
Le programme d’objectifs de vente s’étendra au cours des prochaines années, a déclaré Trudeau, avec 60 % des ventes de véhicules électriques d’ici 2030 et 100 % d’ici 2035.
Ottawa investira également 400 millions $ sur cinq ans pour accroitre l’infrastructure de recharge.
Interrogé par Global News, à savoir si le Canada inclut l’énergie nucléaire pour atteindre ses objectifs d’émissions, Trudeau a déclaré: « Le nucléaire est sur la table, absolument. »
Bien que le premier ministre n’ait pas donné de détails, les commentaires sont encourageants pour Taco Niet, professeur adjoint à la School of Sustainable Engineering de l’Université Simon Fraser.
La modélisation climatique par le groupe de recherche Delta E Plus de l’école a récemment suggéré que la Colombie-Britannique ne peut construire suffisamment de barrages hydroélectriques pour respecter à la fois son engagement et celui d’Ottawa d’atteindre des émissions nettes nulles d’ici 2050.
La province tire actuellement environ 20% de son énergie électrique, a expliqué Niet, et pour atteindre les objectifs, à peu près tous les secteurs devraient être électrifiés, y compris les transports, les maisons et les opérations industrielles. Cela pourrait ajouter l’équivalent de 20 à 30 barrages supplémentaires, a-t-il ajouté.
« C’est un énorme défi », a-t-il déclaré au journaliste de Global News. « D’un point de vue technique, nous ne voulons éliminer aucune option parce que cela sonne mal ou malgré le fait que les panneaux solaires dégagent certains produits chimiques lorsque nous les construisons. »
La technologie nucléaire s’est considérablement améliorée au fil des ans, a noté Niet, et les gouvernements doivent envisager toutes les options incluant la technologie actuellement disponible alors qu’ils tracent la voie vers une énergie propre. Il espère qu’une percée majeure dans l’énergie de fusion nucléaire soit bientôt disponible, mais les décideurs ne peuvent pas se permettre d’attendre cette évolution.
« L’une des choses intéressantes avec le nucléaire est également le fait qu’il produit de la chaleur, et un de nos défis est la production de chauffage industriel, ce qui pourrait créer une synergie vraiment intéressante. »
À l’heure actuelle, environ 15 % de l’électricité au Canada provient de l’énergie nucléaire, avec 18 réacteurs en Ontario et un au Nouveau-Brunswick, selon Ressources Naturelles Canada.
Elizabeth McSheffrey
Justin Trudeau a fait ces commentaires lundi lors d’une conférence de presse à Victoria , au cours de laquelle il a vanté les nouveaux investissements verts dans le budget fédéral de la semaine dernière.
« À mesure que nous sortirons du pétrole et du gaz, nous aurons besoin de plus d’électricité et je sais qu’il y a beaucoup d’innovateurs en Colombie-Britannique et à travers le pays qui se penchent là-dessus », a-t-il déclaré à la foule.
« Nous sommes là pour développer de nouvelles solutions afin de nous assurer que nous ne nous contentons pas de protéger la planète, mais nous voulons créer une économie forte et en croissance pour les années à venir. »
Le budget 2022 élargit à la fois la disponibilité des véhicules électriques et la croissance de bornes de recharge, en plus des incitatifs pour leur achat.
Le gouvernement fédéral prévoit prolonger le programme actuel qui offre aux acheteurs de véhicules électriques jusqu’à 5 000 $ pour aider à l’achat et introduira des objectifs qui exigent que 20 % de tous les véhicules vendus d’ici 2026 soient électriques.
Le programme d’objectifs de vente s’étendra au cours des prochaines années, a déclaré Trudeau, avec 60 % des ventes de véhicules électriques d’ici 2030 et 100 % d’ici 2035.
Ottawa investira également 400 millions $ sur cinq ans pour accroitre l’infrastructure de recharge.
Interrogé par Global News, à savoir si le Canada inclut l’énergie nucléaire pour atteindre ses objectifs d’émissions, Trudeau a déclaré: « Le nucléaire est sur la table, absolument. »
Bien que le premier ministre n’ait pas donné de détails, les commentaires sont encourageants pour Taco Niet, professeur adjoint à la School of Sustainable Engineering de l’Université Simon Fraser.
La modélisation climatique par le groupe de recherche Delta E Plus de l’école a récemment suggéré que la Colombie-Britannique ne peut construire suffisamment de barrages hydroélectriques pour respecter à la fois son engagement et celui d’Ottawa d’atteindre des émissions nettes nulles d’ici 2050.
La province tire actuellement environ 20% de son énergie électrique, a expliqué Niet, et pour atteindre les objectifs, à peu près tous les secteurs devraient être électrifiés, y compris les transports, les maisons et les opérations industrielles. Cela pourrait ajouter l’équivalent de 20 à 30 barrages supplémentaires, a-t-il ajouté.
« C’est un énorme défi », a-t-il déclaré au journaliste de Global News. « D’un point de vue technique, nous ne voulons éliminer aucune option parce que cela sonne mal ou malgré le fait que les panneaux solaires dégagent certains produits chimiques lorsque nous les construisons. »
La technologie nucléaire s’est considérablement améliorée au fil des ans, a noté Niet, et les gouvernements doivent envisager toutes les options incluant la technologie actuellement disponible alors qu’ils tracent la voie vers une énergie propre. Il espère qu’une percée majeure dans l’énergie de fusion nucléaire soit bientôt disponible, mais les décideurs ne peuvent pas se permettre d’attendre cette évolution.
« L’une des choses intéressantes avec le nucléaire est également le fait qu’il produit de la chaleur, et un de nos défis est la production de chauffage industriel, ce qui pourrait créer une synergie vraiment intéressante. »
À l’heure actuelle, environ 15 % de l’électricité au Canada provient de l’énergie nucléaire, avec 18 réacteurs en Ontario et un au Nouveau-Brunswick, selon Ressources Naturelles Canada.
Elizabeth McSheffrey
Contribution: André H. Martel